Saint-Armel: Eau du bassin rennais succédera à Veolia en 2020

L’exploitation du réseau d’eau change de mains. Eau du bassin rennais remplacera Veolia le 1er février. Le tarif unique sera atteint dans la métropole en 2023. Un article publié par Ouest France le 6 novembre 2019.

Cédric Ducruix et Simon Gauthier.

Cédric Ducruix et Simon Gauthier, photo Ouest France

Le syndicat mixte intercommunal de la CEBR (Collectivité eau du bassin rennais) est maître d’ouvrage du réseau de production et de traitement de l’eau potable (sept usines, deux barrages, cinquante réservoirs) qui alimente la métropole et ses environs.

Un tarif unique en 2023

À compter du 1er février, pour la zone sud de Rennes, il va confier l’exploitation du réseau à la Société publique locale (SPL) Eau du bassin rennais qui se substituera au délégataire de service public actuel, Veolia.

Ainsi, la SPL, exploitant historique de la ville de Rennes, reprendra le service clients en charge de la facturation et des relations avec l’usager.

« Cela se traduira par un tarif unique dans tout le territoire », indique, lors du conseil municipal de lundi, Cédric Ducruix, responsable travaux de la CEBR.

L’harmonisation des seize tarifs est en cours. Elle se fera progressivement à la hausse ou à la baisse selon les communes. Ainsi, à Saint-Armel, un ménage qui consomme annuellement 60 m3 a vu sa facture 2018 diminuer de 4,5 %. Le tarif unique sera atteint en 2023.

« La transition de la facturation sera gérée courant janvier. Elle sera transparente pour les usagers, sauf pour les abonnés mensualisés qui devront se soumettre à une « recollecte » des coordonnées bancaires », explique Simon Gauthier de la SPL Eau du bassin rennais.

Le château d’eau qui vient d’être ravalé. | OUEST-FRANCE

L’eau aura-t-elle meilleur goût ?

Appliquée depuis janvier en zone sud, « la tarification est sociale et écologique avec quatre tranches de tarifs. Le prix du mètre cube par tranche est progressif afin d’inciter à consommer moins. La première tranche, de 0 à 10 m3, est gratuite. » Pour ne pas pénaliser les familles nombreuses, un crédit de 30 € par enfant, à compter du troisième est accordé sur justificatifs.

« La qualité de l’eau va-t-elle s’améliorer avec la SPL ? lance André Etiennoul, adjoint au maire chargé de l’urbanisme. Personnellement, je ne bois pas l’eau du robinet car elle a trop mauvais goût. »

« Elle a parfois un goût chloré, notamment en période d’intempéries, concède Cédric Ducruix. Les eaux de surfaces (76 % de la production) ont alors davantage de matières en suspension, ce qui nécessite de nouveaux réglages avec plus de chlore. Il faut que les usagers nous remontent les informations car on n’a pas de goûteurs d’eau dans le réseau. »

Contact : www.eaudubassinrennais.fr

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