Voilà un an et demi qu’a été municipalisée la gestion de l’eau à Valence. Un choix de l’ancienne municipalité socialiste que n’a pas remis en cause la majorité de Nicolas Daragon, le maire UMP-UDI. « Nous n’avons aucune raison de casser un outil qui fonctionne et au contraire souhaitons accompagner son développement » précise Jean-Luc Chaumont, conseiller délégué à l’Agenda 21.
« Certaines de nos canalisations datent de 1889 ! »
La Régie municipale, dirigée par Maxime Durand, a “hérité” d’un inventaire du réseau remis par l’ancien exploitant Véolia. « Nous nous en servons pour notre gestion patrimoniale, explique le directeur. Certaines de nos canalisations datent de 1889 ! Et notre indice de fuite est actuellement de 20 % (NDLR : c’est mieux que les 25 % de moyenne nationale). Notre objectif c’est de ramener cet indice à 15 % d’ici 2017 ».
À cet effet, 1 % du linéaire des 292 kilomètres de canalisations d’eau sera renouvelé chaque année. Soit 3 km par an, qui coûteront un effort financier de 1 million d’euros par an.
« Notre objectif est multiple, poursuit Jean-Luc Chaumont, et consiste à la fois à maîtriser les coûts de l’eau, tout en investissant dans des outils structurants pour préparer l’avenir de la ville, la sécurité d’approvisionnement et la qualité de l’eau ».