Troye : une regie publique est possible

Dimitri Sydor met l’eau au cœur de la campagne

Troyes – Dimitri Sydor a organisé une réunion publique sur la gestion de l’eau aux côtés de deux invités. Tous ont défendu la maîtrise publique de l’eau.

Nous faisons le choix de la maîtrise publique de l’eau  », a réaffirmé Dimitri Sydor. Un choix inscrit dans le projet du candidat socialiste à la mairie de Troyes. Vendredi soir, au Petit Louvre, devant une quarantaine de personnes, Dimitri Sydor et son équipe ont organisé une réunion publique sur le thème de « L’eau demain à Troyes ».

La gestion d’eau potable est « d’une actualité vive à Troyes », a-t-il-rappelé faisant ainsi référence au jugement du tribunal administratif qui a annulé, en janvier dernier, la prorogation du contrat de distribution d’eau entre Troyes et Véolia entre 2015 et 2018. En effet, en 1993, la Ville a délégué le service public d’exploitation de l’eau potable à une société privée appartenant au groupe Véolia pour une durée de 25 ans au lieu des 20 ans comme l’impose désormais la loi.

Dimitri Sydor a invité deux personnalités afin d’animer la réunion publique : Christophe Lime, maire adjoint PCF de Besançon en charge de l’eau et de l’assainissement et Jean-Luc Touly, responsable de l’eau à la Fondation France Libertés Danielle Mitterrand et conseiller régional Île-de-France EELV. Tous deux ont fait part de leur expérience sur le terrain et ont expliqué les différentes alternatives de gestion publique de l’eau.

« Un retour en régie publique est possible à Troyes », a lancé Christophe Lime. Les deux invités ont aussi voulu rassurer : « Aux États-Unis et en Allemagne, 90 % du réseau d’eau potable est gratuit. En Suisse, il est de 100 % », a précisé Jean-Luc Touly. « Nous avons toujours été en régie publique et on y arrive. C’est une belle aventure et il ne faut pas la laisser au privé », a conclu Christophe Lime.

La maîtrise de l’eau sera l’un des premiers dossiers que l’équipe municipale qui sortira vainqueur des urnes, fin mars, aura à traiter.

Article publié 09/03/2014 /  Libération Champagne

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