Le débat organisé le 7 février à Blanzy, pour la promotion d’une gestion publique de l’eau en vue des municipales, a rencontré un franc succès. Environ 80 personnes étaient présentes; à la tribune, Gabriel Amard, président de la communauté d’agglomérations de l’Essonne, a repris à une multinationale la gestion de l’eau sur son territoire. « L’eau n’a pas de prix, ce n’est pas une marchandise », a-t-il dit en préambule aux 80 personnes présentes, avant de raconter son expérience personnelle et d’énumérer tous les bienfaits d’une gestion publique de l’eau pour les usagers.
À la veille des échéances municipales, les futurs élus municipaux et communautaires locaux auront à se prononcer, fin 2017, sur la poursuite de la délégation de la gestion de l’eau par Veolia sur la communauté. Le Parti de gauche, par la voix de Gabriel Amard, a montré qu’il existe une autre solution : la gestion publique, sans passer par la délégation d’une multinationale.
Le conférencier a donné des conseils sur la marche à suivre, qui commence par une votation citoyenne, et a insisté sur les coûts bien moindres d’une gestion publique (37 % en moins à prestations égales). Il a donné des chiffres, parlé des factures peu claires, des délégations privées que sont Veolia, La Lyonnaise des eaux ou Suez, qui semblent plutôt « s’engraisser sur le dos des usagers. L’eau vitale doit être accessible à tous et gérée publiquement. La gestion publique est une solution plus transparente et moins onéreuse. Avant les prochaines échéances municipales, il est temps d’y réfléchir et de questionner les futurs élus. »
Une soirée débat qui a sans doute fait réfléchir l’assistance. Gabriel Amard a terminé en répondant à de nombreuses questions et a précisé que France eau publique est un organisme qui peut aider et conseiller pour démarrer une gestion publique de l’eau. Une affaire à suivre et du grain à moudre pour les futurs élus