Le Collectif du refus de la misère a organisé, ce mardi, « une ultime opération de sensibilisation » autour de la question de la gestion de l’eau potable en régie publique. Une mobilisation pour informer les citoyens et faire pression sur les élus, « avant qu’il ne soit trop tard ».
Il y a un mois, le Collectif du refus de la misère de Sambre-Avesnois lançait dans nos colonnes un appel aux élus de l’Agglo qui devront, lors du prochain conseil communautaire, décider du maintien – ou non – d’une délégation de service publique (DSP) pour la gestion de l’eau potable. Le contrat liant l’Agglo à Eau et Force, signé en 1992, arrive à échéance fin 2017 et à l’heure de penser à son éventuel renouvellement, le collectif sambrien veut faire entendre une autre voix : celle de la régie publique. Un mode de gestion dans lequel les collectivités locales s’unissent pour prendre en charge la distribution d’eau. « La régie publique (…) ne reverse rien à un quelconque actionnaire, indique le collectif dans un de ses tratcs. Le coût de l’eau est donc réduit. Ce qui nous a été confirmé par le vice-président (de la CAMVS ndlr) chargé de l’eau. En cas de création d’une régie publique le coût au m3 baisserait de 2 centimes et bien plus encore une fois l’emprunt remboursé. »
Ce mardi, journée mondiale de l’eau, les membres du collectif organisent « une ultime opération de sensibilisation » auprès des Sambriens. De 16 heures à 18 heures, ils s’installeront autour du rond-point de la porte de Paris, devant O’Ciné, pour se faire entendre. « Le conseil communautaire va avoir lieu le 31 mars et nous devons informer les gens avant qu’une décision soit prise et qu’il ne soit trop tard. », estime Michèle Coursier, membre du collectif.
En parallèle de ces actions de sensibilisation, le collectif tente, depuis plusieurs mois, de sensibiliser les élus aux bienfaits de la régie publique. « On tente de les informer, peu importe leur couleur politique. On a déjà eu quelques retours d’élus mais pas forcément ceux qui vont voter au prochain conseil. » Quelle que soit l’orientation prise le 31 mars, les membres du collectif ont déjà prévu une présence « symbolique » au prochain conseil communautaire.
Publié par la Voix du Nord